Le boom du transport à 2 roues dans la capitale dakaroise

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(Source Dakaractu) Ils gagnent de plus en plus de terrain dans la capitale dakaroise. Très prisé par certains citoyens grâce à leur mobilité et à un coût défiant la concurrence, ils sont à présent dans la ligne de mire des conducteurs de taxi et les agents de police qui leur mènent la vie dure sur la route. Les moyens de transport à deux roues encore appelé « moto ou taxi jakarta », quelques années en arrière, n’existaient que dans les régions à l’intérieur du pays. Mais depuis un certains temps, les dakarois y ont pris goût. 

Au rond-point « Case-bi » situé aux Parcelles Assainies, on peut apercevoir de loin une ligne de motos garées, leurs propriétaires à coté en train de guetter les clients. C’est à peu près la même ambiance non loin, sous le pont de Cambérène.  

Quelques uns d’entre eux, interrogés sur leur business, confient qu’ils sont pour la plupart des « thiak-thiak » (livreurs) mais entre temps s’ils n’ont pas de livraison à faire, ils s’adonnent au transport de passagers s’ils payent le prix. « Il arrive souvent que des clients ne trouvent pas de consensus avec des Taximen et se tournent vers nous pour nous payer le même prix pour qu’on les amène, et on accepte bien sûr puisqu’on ne cherche qu’à travailler et gagner notre vie », explique l’un d’entre eux. 



La présence de ces « jakarta » a fini par installer une rude concurrence entre  jakartaman et taximan. Ces derniers craignent pour leur business voyant leur clientèle leur filer entre les doigts.  

Cependant, cette pratique est punie par la loi. En effet, aucun texte n’autorise l’exploitation comme moyen de transport de ces engins à deux roues. Ceci est confirmé par Cheikh Oumar Gaye, le directeur des transports. 

« Ce n’est pas chose facile de reconnaître si le propriétaire de la moto l’utilise pour ses propres déplacements, pour des services de livraison ou comme moyen de transport taxi. Mais ce qui est sûr, c’est que le dernier est illégal et sévèrement puni par la loi. Il peut encourir une amende de 100.000 F à 1.000.000 F, et une peine de prison de 3 mois à 1 an. » 

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