En Côte d’Ivoire, le vice-président Tiémoko Meyliet Koné a inauguré le 21 juillet dernier une des plus grandes usines de transformation de cacao du pays, construite par le groupe malaisien GCB Cocoa. La Côte d’Ivoire a mis en place des incitations fiscales et douanières ces dernières années pour attirer les investisseurs et développer la transformation locale des produits agricoles.
La nouvelle usine GCB Cocoa vise à transformer 240 000 tonnes de fèves de cacao par an en produits semi-finis et ingrédients pour le chocolat, représentant un investissement de 70 millions d’euros. La première phase, achevée à ce jour, permet de traiter 60 000 tonnes par an. L’usine est située à proximité du port de San Pedro, le plus important port mondial pour le commerce de cacao. Le vice-président Tiémoko Meyliet Koné a souligné que cette unité industrielle contribuera à accélérer la politique d’industrialisation du pays pour générer des emplois massifs et stables pour la jeunesse ivoirienne.
La Côte d’Ivoire a pour objectif de transformer 100% de sa production de cacao d’ici 2030. Actuellement, les 14 usines de broyage du pays traitent environ un tiers de la production totale, soit environ 800 000 tonnes de cacao.
En tant que premier producteur mondial de cacao, la Côte d’Ivoire vise à valoriser davantage cette activité à faible marge et volatile en remontant la chaîne de valeur et en développant le secteur de la transformation. Le gouvernement a donc investi dans de nouvelles usines de production et offre des facilités fiscales aux entreprises étrangères, dont une exonération d’impôt à 0% pendant les cinq premières années, suivie d’une réduction de 50% du taux normal au cours des cinq années suivantes. Cette politique ambitieuse vise à dynamiser le secteur cacaoyer du pays et à créer des opportunités économiques durables.