Au Burkina Faso, le riz est le troisième produit de grande consommation le plus importé après les hydrocarbures et les médicaments essentiels. Cependant, l’industrie locale est confrontée à de nombreux défis qui entravent la production de cette céréale cruciale.
Afin de renforcer la filière rizicole et d’améliorer la compétitivité du riz local, l’Observatoire national du riz (ONAR-BF) a été officiellement créé lors d’une cérémonie de lancement qui s’est déroulée le 25 juillet, comme le rapporte le quotidien local lefaso.net.
L’ONAR-BF est un nouvel organisme public mandaté pour coordonner de manière plus efficace les politiques, le financement et la recherche liés à la filière riz. Il accompagnera toutes les parties prenantes impliquées dans cette filière, notamment les pouvoirs publics, le secteur privé et les partenaires au développement.
Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Gaoussou Sanou, explique que l’ONAR-BF a pour objectif concret d’aligner les priorités de développement du secteur rizicole burkinabè. Ces priorités incluent l’accroissement durable de la production de riz, l’amélioration de sa compétitivité et de sa qualité, ainsi que le renforcement des capacités des acteurs nationaux pour répondre aux enjeux de cette filière stratégique.
Selon les données de la plateforme Trademap, le Burkina Faso a importé pour plus de 138 millions de dollars de riz sur le marché international en 2022 pour combler son déficit de production.
La mise en place de l’ONAR-BF vise à relever ces défis et à encourager une production de riz locale plus soutenue, réduisant ainsi la dépendance aux importations et renforçant la sécurité alimentaire du pays.