Le jeudi 27 juillet 2023, le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Simon Pierre Boussim, s’est rendu sur le site de la centrale photovoltaïque de Gonsin, située à la sortie nord-ouest de Ouagadougou, dans le cadre du projet Yeleen.
Le gouvernement se soucie de suivre régulièrement l’avancement des travaux de construction des centrales solaires photovoltaïques du projet Yeleen. Ainsi, lors de sa visite à Gonsin, le ministre Boussim a pu se renseigner sur l’état d’avancement des travaux de cette future centrale, d’une puissance électrique de 42 mégawatts-crête. Le projet Yeleen prévoit la réalisation de centrales solaires dans quatre localités du pays : Diapaga, Dori, Gaoua et Gonsin. Sur le site de Gonsin, s’étendant sur une superficie de 60 hectares, les travaux en sont à la phase d’installation des panneaux solaires. Selon le ministre, plus de la moitié des travaux ont déjà été réalisés, et il est prévu que toutes les plaques soient installées d’ici fin septembre 2023. Le début de l’année 2024 est visé pour l’exploitation de cette centrale.
Le directeur général de la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL), Souleymane Ouédraogo, a précisé que le taux global d’exécution des travaux est de 60%, mais le délai d’exécution prévu en juillet n’a pas été totalement respecté. Néanmoins, la délégation s’est engagée à faire en sorte que les ouvrages soient fonctionnels dans les délais prévus. M. Ouédraogo a annoncé que le premier kilowattheure sera injecté sur le réseau électrique dès le 1er janvier 2024.
Le chef de projet Elsewedy Electric, responsable du site de Gonsin, Ali Nounou, a rassuré que les travaux se déroulent normalement, sans difficulté majeure, et qu’il est prévu d’injecter le courant sur le réseau interconnecté en début janvier 2024. Il a également salué la bonne collaboration avec les populations riveraines, qui a permis de faire progresser les travaux.
Le projet Yeleen, qui vise à développer des centrales solaires photovoltaïques et à renforcer le système électrique national, est financé à hauteur de 141,6 millions d’euros par plusieurs partenaires, dont l’Agence française de développement, la Banque africaine de développement, l’Union européenne, l’État burkinabè et la SONABEL. Il inclut également l’électrification de 90 villages.