Les femmes actrices de la filière Mad de la région de Casamance se sont réunies dans la capitale de Pakao pour élaborer des solutions visant à protéger et promouvoir ce produit forestier. Lors de cette réunion, plusieurs contraintes ont été identifiées, notamment la disponibilité du produit et de l’emballage. Cependant, des pistes de solutions ont été discutées en vue de valoriser et de labelliser le Mad, avec pour objectif de conquérir des parts de marché tant localement qu’à l’international.
Cette rencontre de partage entre les acteurs de la filière Mad fait suite à une session de formation des producteurs et productrices visant à améliorer la valorisation et la labellisation de ce produit sous différentes formes, telles que salé, sucré, non sucré et épicé. Cette session de formation a été jugée très utile, permettant aux participants de se mettre à niveau, de travailler sur les mécanismes de cueillette et de conditionnement, et également de plaider en faveur de la promotion de cette filière.
Madame Aïda Mandiang, vice-présidente et point focal de l’association de protection et de promotion de l’indication géographique Mad de la Casamance zone de Sédhiou, a souligné les défis majeurs auxquels fait face la filière Mad. L’une des principales difficultés est la disponibilité de la matière première, qui oblige à se déplacer fréquemment à Ziguinchor pour s’approvisionner. Les problèmes d’emballage sont également un défi à relever, avec l’appui de l’IGE.
La cueillette anarchique en forêt est un autre problème, ayant un impact négatif sur l’environnement. Cette exploitation non durable peut réduire les productions à long terme et même contribuer à la disparition de certaines espèces forestières.
En conclusion, des engagements ont été pris pour mieux organiser la filière Mad, en vue d’ouvrir des débouchés sur les marchés nationaux et internationaux, allant au-delà des frontières du pays.
