Les réformes impulsées par le Président Bola Tinubu ont engendré un bouleversement économique majeur, marqué en particulier par des ajustements concernant le carburant. Cependant, cette transition a entraîné une augmentation du coût de la vie qui suscite des inquiétudes. Les mouvements syndicaux s’opposent vigoureusement à la hausse des tarifs de l’essence, exerçant ainsi une pression considérable sur le gouvernement central.
Le Nigeria, en abolissant les subventions précédemment accordées à la consommation d’essence, a opéré un basculement significatif vers l’utilisation du gaz naturel en tant qu’alternative carburant. Cette décision intervient alors que les métropoles se débattent avec une escalade des coûts associés aux transports.
Concrètement, la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) a établi un partenariat avec NIPCO Gas dans le but d’accélérer l’adoption du gaz naturel comprimé (GNC) comme source d’énergie pour les autobus, les voitures et les tricycles à moteur. Cette mesure vise à atténuer les charges liées aux déplacements.
Cette collaboration se traduira par l’implantation progressive de 35 stations de ravitaillement en GNC, dont la réalisation est prévue en étapes et devrait être finalisée d’ici l’année prochaine. Ces stations desserviront conjointement une flotte de plus de 200 000 véhicules chaque jour. NIPCO exploite actuellement 14 stations de ravitaillement en GNC, permettant la conversion de plus de 7 000 véhicules à l’utilisation de ce gaz.
Dans le prolongement de ces efforts, la NNPC ambitionne de compléter les actions entreprises par NIPCO en installant 56 stations supplémentaires. L’objectif est d’inciter d’autres entreprises de distribution d’essence à se joindre à cette initiative en vue d’augmenter la disponibilité du gaz naturel comme carburant.