Un comité composé de 17 experts du Conseil international consultatif du cajou (CICC) s’est réuni à Grand Bassam pour évaluer 77 notes conceptuelles concernant la chaîne de valeur du cajou. Cet atelier a eu lieu du 31 juillet au 4 août 2023, et a impliqué des experts provenant de neuf pays : Ghana, Sénégal, Nigeria, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Cameroun, Togo et Bénin. L’objectif de cette évaluation était d’attribuer des points aux notes conceptuelles des candidats au fonds de contrepartie.
Le processus d’évaluation s’est déroulé en trois étapes, comme l’a expliqué André Tandjiékpon, secrétaire exécutif du CICC. Il a impliqué une évaluation individuelle, une évaluation par les pairs, ainsi que des présentations et discussions en plénière. Selon lui, la transparence et la traçabilité de cet exercice ont montré un travail professionnel qui aidera le conseil d’administration à prendre des décisions éclairées. Le CICC est prêt à poursuivre cet exercice pour finaliser le processus au Sénégal.
La délégation de l’Union européenne (UE), représentée par Costa Cecilia, a salué le nombre de notes conceptuelles reçues et a exprimé sa satisfaction quant à la transparence et au professionnalisme des experts dans l’évaluation. Yvonne Chileshe, experte en chaîne de valeur de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), a souligné que les résultats des évaluateurs seront révisés par le conseil d’administration, et une communication sera faite aux candidats retenus pour la suite du processus.
Rita Weidinger, directrice du projet MOVE-ComCashew, a salué la qualité du travail des experts et a mis en avant le rôle que ces nouveaux projets dans le secteur de l’anacarde joueront dans le développement de cette filière en faveur des acteurs en développement, des femmes et de la jeunesse.
Les notes conceptuelles ont été soumises dans le cadre du premier appel à candidatures lancé en juin 2023 par le projet MOVE-ComCashew pour son fonds de contrepartie compétitif. Ce fonds s’inscrit dans le programme « Facilité d’appui aux entreprises pour des chaînes de valeur agricoles résilientes » et est co-financé par l’Union européenne (UE) dans le cadre de l’accord post-Cotonou avec l’OEACP, ainsi que par le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ).
L’objectif du fonds de contrepartie est de mobiliser les contributions des partenaires privés pour la mise en œuvre d’interventions spécifiques visant à développer la chaîne de valeur du cajou. Les candidats retenus seront invités à soumettre une proposition complète de leur projet pour ce fonds de contrepartie.