Suite au coup d’État survenu au Niger, le maintien du blocus économique à l’encontre du pays a été confirmé et surveillé par l’Union Monétaire Ouest-Africaine (UMOA). Une lettre datée du 17 août 2023, adressée aux directeurs généraux des institutions bancaires, témoigne de cette vigilance.
Les mesures financières punitives décidées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à l’encontre du Niger, incluant le gel des avoirs financiers de l’État, des institutions publiques, parapubliques et des individus impliqués dans le coup d’État, sont d’application immédiate. C’est ce qu’a affirmé Antoine Traoré, secrétaire général de la Commission bancaire de l’UMOA.
La correspondance datée du 17 août 2023, adressée aux directeurs généraux des institutions bancaires de la sous-région ouest-africaine et citée par Jeune Afrique, révèle que l’UMOA demande aux banques de la région de fournir des informations sur la mise en œuvre des sanctions financières imposées par la CEDEAO contre le Niger suite au coup d’État ayant renversé le président Mohamed Bazoum.
Selon cette lettre, les directeurs généraux des institutions financières de la sous-région ouest-africaine sont tenus de faire parvenir à l’UMOA et à la Direction nationale de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dans chaque pays, un rapport sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des sanctions au plus tard le 25 août 2023.