Suite au report du début de la production pétrolière à 2024, Woodside, l’opérateur de Sangomar, s’est efforcé de fournir des assurances quant à ce nouveau délai.
La société pétrolière a mené un examen approfondi des coûts et du calendrier de la phase 1 du développement de Sangomar. Au cours de cet examen, des ajustements nécessaires ont été identifiés concernant les travaux liés au navire flottant de stockage et de déchargement de la production (Fpso).
Dans son rapport publié à l’issue de ses activités du premier semestre de l’année, Woodside a toutefois tenu à rassurer quant au nouveau calendrier fixé. « Bien que la nécessité d’apporter des ajustements à l’installation flottante de production et de déchargement de Sangomar ait été décevante, nous sommes convaincus que les corrections effectuées dans le chantier naval de Singapour faciliteront un démarrage sûr et efficace, permettant ainsi le premier pétrole à la mi-2024 », a-t-elle précisé.
Il convient de noter que dans ses prévisions précédentes, la société, qui détient une participation de 82 % dans Sangomar, avait toujours maintenu la date de production au dernier trimestre de 2023. Dans la Loi de Finances initiale pour 2023, l’État avait même annoncé des recettes fiscales et non fiscales attendues de l’exploitation des hydrocarbures pour un montant de 51,6 milliards de francs CFA. Cependant, la production pétrolière a été repoussée au dernier semestre de 2024.