L’Organisation internationale pour la migration (OIM) a organisé un atelier régional de réflexion sur la mobilité du bétail et la transhumance dans la région du Bounkani, au Nord-Est de la Côte d’Ivoire, du mercredi 23 au jeudi 24 août 2023 à Bouna.
L’objectif de cet atelier était d’accompagner les acteurs de la région dans une réflexion approfondie sur les dynamiques, les défis et les enjeux liés à la mobilité pastorale et à la transhumance. L’objectif ultime était d’identifier et de prioriser les solutions réalisables à court, moyen et long termes, dans le but d’améliorer la gestion des mouvements de bétail et de réduire les conflits qui peuvent en découler.
Selon Christelle Brédou, représentante de l’OIM, la situation sécuritaire détériorée et les attaques croissantes de groupes armés non-étatiques au Burkina Faso ont provoqué un afflux de ressortissants burkinabés en Côte d’Ivoire depuis le début de l’année 2023. Cette mobilité a entraîné des déplacements de bétail, exerçant une pression supplémentaire sur les ressources naturelles et augmentant les risques de conflits entre agriculteurs et éleveurs dans la région du Bounkani.
La représentante de l’OIM a souligné que l’atelier visait à élaborer des interventions sur mesure dans le domaine de l’agropastoralisme, favorisant une coexistence pacifique entre les communautés locales et migrantes.
Elle a ajouté : « L’OIM s’engage à soutenir les efforts du gouvernement en renforçant la gouvernance inclusive et participative de la transhumance et des ressources naturelles, ce qui contribuera à renforcer la cohésion sociale dans la région du Bounkani. »
L’atelier a été présidé par le secrétaire général de la préfecture, Antoine Gnali Blé, et a réuni des représentants d’organismes techniques en charge de l’environnement, de l’agriculture, ainsi que des ONG telles que « l’Étoile du Bounkani », partenaire de cette initiative.
