Au Ghana, l’initiative « Planting for Food and Jobs » lancée en 2017 demeure l’une des principales stratégies gouvernementales pour le secteur agricole. À la lumière d’un premier bilan positif, l’administration vise à atteindre de nouveaux objectifs au cours des cinq prochaines années.
Le président Nana Akufo-Addo du Ghana a inauguré la seconde phase de l’initiative « Planting for Food and Jobs » (PFJ) au cours d’une cérémonie qui s’est tenue à l’Université pour les études de développement (UDS) de Tamale le 28 août. Selon le site d’information Ghanaweb, cette étape s’inscrit dans la continuité du programme lancé en 2017, visant à améliorer la sécurité alimentaire grâce à cinq axes d’intervention : la fourniture de semences améliorées, d’engrais, de services de vulgarisation agricole, la commercialisation des produits agricoles et la numérisation du secteur agricole (e-Agriculture).
Cette nouvelle phase du PFJ s’étalera sur une période de cinq ans et vise à capitaliser sur les réussites du programme initial tout en renforçant la prestation de services agricoles en faveur des agriculteurs.
Selon les déclarations de M. Akufo Addo, cette phase prévoit la mise en place d’un nouveau mécanisme de crédit pour remplacer le système de subventions antérieur, avec pour objectif d’améliorer l’accès des bénéficiaires aux intrants, aux infrastructures de stockage et à d’autres services de soutien visant à accroître la productivité agricole et à réduire les pertes après la récolte.
En outre, le président a mentionné que le programme établira des partenariats avec les négociants en matières premières afin de faciliter l’accès des agriculteurs aux marchés. Il prévoit également la mise en place d’une plateforme numérique pour la gestion, le suivi et la coordination, visant à accroître l’efficacité du programme.
Le président ghanéen a souligné que, dans les quatre années à venir, le PFJ devrait générer en moyenne annuellement 210 000 nouveaux emplois liés à l’agriculture.