La question de la qualité des services de télécommunications (QoS) demeure une préoccupation récurrente au Niger. Les opérateurs de télécommunications ont récemment été sanctionnés en juillet dernier par une amende de 4,32 milliards de francs CFA en raison de la médiocre qualité de leurs services.
Sidi Mohamed Rahilou, le ministre nigérien de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique, a exhorté les opérateurs de télécommunications nigériens à prendre les mesures nécessaires pour améliorer la qualité de leurs services à l’échelle nationale. Cette directive a été donnée à l’issue d’une série de visites de prise de contact effectuées dans les locaux de Niger Telecoms et Zamani Telecom à Niamey le jeudi 31 août.
Le membre du gouvernement de transition du Niger a déclaré : « J’ai donné des instructions pour que cet aspect soit prioritaire pour tous les opérateurs afin d’améliorer la qualité des services au Niger. »
Cette démarche ministérielle intervient environ un mois après que l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP) a infligé une amende de 4,32 milliards de francs CFA (6,9 millions de dollars) à Airtel Niger, Moov Africa, Niger Telecoms et Zamani en raison de la mauvaise qualité de service. En août 2022, l’ARCEP avait déjà mis en demeure ces quatre opérateurs de télécommunications à la suite d’une campagne de contrôle de la qualité des services proposés par les réseaux mobiles dans une douzaine de localités du pays.
L’amélioration de la qualité et de la couverture des services de télécommunications devrait profiter non seulement aux consommateurs, mais également aux sociétés de télécommunications et à l’État. Selon le rapport annuel d’activités de l’ARCEP pour l’année financière 2022, les opérateurs de télécommunications nigériens ont généré un chiffre d’affaires de 245,4 milliards de francs CFA en 2022, enregistrant ainsi une augmentation de 0,88 % par rapport à l’année 2021.