Le Ghana, l’un des pays les plus endettés d’Afrique de l’Ouest, a réussi à renégocier sa dette intérieure d’une valeur de 4 milliards de dollars. Cette étape cruciale contribue à débloquer un nouveau versement du Fonds monétaire international (FMI) d’ici la fin de l’année.
L’année dernière, le Ghana avait été contraint de déclarer un défaut de paiement, ce qui l’avait amené à solliciter le soutien du FMI, qui a convenu de lui accorder un prêt de 3 milliards de dollars sur une période de trois ans. Le premier versement de 600 millions de dollars a été effectué en mai de cette année, et un deuxième versement du même montant est prévu d’ici la fin de l’année.
En échange de cette assistance, le Ghana a dû mettre en place des mesures d’austérité, notamment une augmentation de la TVA et un gel des embauches dans la fonction publique. Le pays est également en train de restructurer sa dette extérieure et intérieure.
La renégociation de la dette intérieure du Ghana, qui était détenue par des fonds de pension, marque une étape importante dans ce processus de restructuration. À la fin de l’année dernière, la dette publique du pays atteignait 63 milliards de dollars, équivalant à 105% du PIB. L’objectif du Ghana est de ramener ce ratio à 55% d’ici 2028.