Pendant la période de célébration du Magal de Touba, les chauffeurs de taxis et autres véhicules de transport connaissent une forte augmentation de leur activité, comme l’a constaté une reporter de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).
À moins de 24 heures de cet important événement religieux qui attire des millions de pèlerins, les chauffeurs de taxis sont fortement sollicités pour transporter les fidèles.
Un conducteur de taxi du nom de Ndiaga affirme que ses revenus augmentent considérablement pendant cette période. « Je travaille dans le secteur du transport à Touba depuis de nombreuses années. Je gagne ma vie normalement, mais mes revenus augmentent pendant le Magal », explique-t-il.
Les tarifs des courses varient entre 3 000 FCFA, 15 000 FCFA, voire plus. Cette augmentation des tarifs s’explique par les embouteillages, la mauvaise qualité des routes, la forte demande des clients, ainsi que les inondations, selon le chauffeur.
Cependant, certains clients se plaignent du coût élevé des tarifs et dénoncent une forme de surenchère. Une cliente du nom de Yacine Ndiaye critique cette pratique en disant : « Ce n’est pas normal ce qu’ils font. Pourquoi facturer 15 000 ou 20 000 francs CFA pour une course qui coûte moins de 5 000 francs CFA en temps normal ? »
À Touba, certains particuliers transforment leurs véhicules en moyens de transport en commun pour gagner de l’argent et couvrir certaines dépenses. C’est le cas de Moustapha Guèye, un ancien émigré, qui explique : « Pendant le Magal, je fais habituellement du transport urbain à l’intérieur de la ville de Touba pour économiser de l’argent supplémentaire. »
Il estime que cette activité lui permet de couvrir certaines dépenses liées au Magal, notamment les repas copieux distribués aux pèlerins pendant les commémorations. « Il y a beaucoup de dépenses pendant le Magal. Il faut d’autres activités lucratives pour les prendre en charge », conclut-il.
