Le Burkina Faso, bien que non producteur de pétrole brut, aspire à accroître sa maîtrise en matière d’approvisionnement énergétique, notamment dans le contexte de sanctions imposées par la CEDEAO.
Une avancée significative dans cette direction a été annoncée, alors que le ministre iranien du Pétrole, Javad Owji, a révélé que l’Iran soutiendra la construction d’une raffinerie de pétrole brut sur le territoire burkinabè. Cette annonce a été faite à l’issue d’une réunion à Téhéran entre le ministre iranien et Olivia Rouamba, la ministre burkinabè des Affaires étrangères.
Selon les informations divulguées par le ministre iranien, lors de cette rencontre, un accord a été conclu pour la construction de la raffinerie grâce à une collaboration entre les ingénieurs et experts des deux pays, conformément aux accords précédemment signés. Cette installation devrait être alimentée en brut iranien, étant donné que le Burkina Faso ne produit pas de pétrole.
Pour l’instant, les détails financiers des potentiels contrats pétroliers entre les deux États n’ont pas été précisés. Cependant, Javad Owji a souligné l’intérêt de l’Iran pour les ressources minières dont dispose le Burkina, laissant entrevoir des opportunités de coopération dans ce domaine.