Afin de faire face à la pénurie d’oignons et à la hausse des prix, le marché de l’oignon commence progressivement à se réapprovisionner. Le samedi dernier, le Directeur général du Port autonome de Dakar, Mountaga Sy, a supervisé la réception de 8 000 tonnes d’oignons. Cette livraison constitue la troisième cargaison à arriver, suivant une première de 7 000 tonnes en juillet et une autre de 8 000 tonnes en août. Le Port de Dakar prévoit d’accueillir une dizaine de navires supplémentaires d’ici la fin de l’année pour garantir l’approvisionnement en oignons sur le marché national.
Le prochain navire en provenance des Pays-Bas est attendu entre le 28 et le 29 septembre. Ces mesures sont prises en coordination avec le ministère du Commerce et en étroite collaboration avec le Port autonome de Dakar dans le but de sécuriser les besoins locaux en oignons, en particulier en prévision du Gamou annuel qui sera célébré dans la nuit du 27 septembre prochain.
Mountaga Sy, le Directeur général du Port, a déclaré : « Le prochain navire quitte les Pays-Bas le 22 septembre et devrait accoster entre le 28 et le 29 septembre. Ce nouveau navire, d’une capacité de 8 000 tonnes, sera déchargé en trois jours, assurant ainsi un réapprovisionnement rapide du marché en attendant l’arrivée du quatrième navire. »
Ibrahima Sarr, du Syndicat des dockers (Cnts), a expliqué que des améliorations logistiques avaient été mises en place pour accélérer le déchargement des navires : « Nous avons renforcé le dispositif, avec la case qui contient 4 palettes. Ce qui n’était pas possible auparavant, mais maintenant nous déchargeons par quatre palettes. Les rotations s’accélèrent, et nous pouvons décharger 2500 tonnes par jour. »
Le Directeur général du Port a souligné que cette opération était le fruit d’une collaboration entre tous les acteurs de la chaîne logistique, notamment le ministère du Commerce, la Direction de la régulation des marchés (Arm) et les consignataires des navires. Pour rappel, la pénurie d’oignons avait provoqué une hausse des prix en août dernier, conduisant les détaillants à vendre le kilogramme d’oignon entre 1000 et 1500 FCFA, ce qui avait eu un impact significatif sur le coût de la vie et la disponibilité de certains plats populaires tels que le « Yassa ».
