L’Afrique est le principal centre de production mondial de noix de cajou. Cependant, de nombreux pays africains, tels que la Côte d’Ivoire et le Nigeria, exportent encore la majeure partie de leur récolte de noix de cajou sous forme brute.
L’Alliance africaine de la noix de cajou (ACA) a récemment sollicité le Conseil international consultatif de la noix de cajou (CICC) pour la création d’un fonds africain dédié au développement de la transformation de la noix de cajou sur le continent.
Cette demande a été formulée par Otunba Tola Faseru, président de l’ACA, lors de la 17e édition de la Conférence annuelle de la noix de cajou, qui s’est déroulée du 18 au 21 septembre à Dakar, au Sénégal.
Selon M. Faseru, cette nouvelle entité viserait à encourager la transformation des noix de cajou brutes en Afrique, au lieu de les expédier en Inde et au Vietnam, les deux principaux importateurs mondiaux de cette matière première.
Il a ajouté que la création de ce fonds pourrait inciter des institutions financières telles que la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) à fournir un financement qui révolutionnerait l’industrie de la transformation de la noix de cajou en Afrique.
La sous-région ouest-africaine, avec des pays tels que la Côte d’Ivoire, le Nigeria et le Ghana, est le principal producteur de noix de cajou en Afrique, avec une récolte de plus de 1,6 million de tonnes par an. Cependant, la Côte d’Ivoire, troisième acteur mondial de la transformation de la noix de cajou après le Vietnam et l’Inde, exporte encore près de 80 % de sa récolte sous forme brute.