Avec cette possibilité de collaboration dans le domaine de l’énergie, le Mali se joint au Burkina Faso et à d’autres nations africaines, notamment l’Égypte, où la société russe Rosatom est en train de développer sa première centrale nucléaire d’une capacité impressionnante de 4800 MW.
Lors du 6ème forum de la Semaine de l’énergie russe, qui s’est tenu à Moscou, le directeur général adjoint des activités internationales de ROSATOM, M. Nikolai Spassky, a rencontré une délégation de la République du Mali le 13 octobre. À l’issue de cette réunion, un protocole d’accord a été signé, jetant les bases d’une coopération dans le domaine de l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire. Ce protocole énonce les priorités et les moyens de coopération, ainsi que les domaines d’intérêt commun pour une collaboration fructueuse.
Concrètement, les domaines de coopération prévus comprennent le développement de l’infrastructure nucléaire au Mali, la sensibilisation du public aux technologies nucléaires, la recherche fondamentale et appliquée, ainsi que la formation du personnel, entre autres aspects. Il est également à noter qu’un accord a été conclu pour faciliter les échanges de visites techniques.
Il est intéressant de noter que cette annonce survient peu de temps après que la Russie ait également signé un accord pour la construction d’une centrale nucléaire au Burkina Faso voisin. Ces deux accords énergétiques récents témoignent de la volonté de certains pays africains d’explorer de nouvelles voies de coopération avec de nouveaux partenaires, renforçant ainsi leur engagement envers le développement de l’énergie nucléaire comme source d’énergie durable pour le futur.