En avril dernier, Castle Minerals a révélé une première estimation des ressources pour son projet Kambale, avec 1,4 million de tonnes de graphite. Plus de 30 % de cette ressource se trouvait dans la catégorie des ressources indiquées. Au fil des travaux menés ces derniers mois, ces chiffres ont connu une amélioration significative.
Au Ghana, le projet Kambale recèle désormais 22,4 millions de tonnes de ressources minérales, affichant une teneur de 8,6 % en graphite, soit un total de 1,9 million de tonnes de ce précieux minéral. Cette annonce émanant de Castle Minerals représente une augmentation de 38 % par rapport à l’estimation initiale.
Les ressources minérales indiquées du projet ont également enregistré une croissance de 55 % par rapport à la première évaluation, atteignant ainsi 843 000 tonnes de graphite. Selon l’entreprise, ces améliorations représentent une avancée significative dans le développement du projet, et ouvrent la voie à la réalisation d’une étude exploratoire. Cette étude fournira des informations essentielles concernant la capacité de production de la future mine, le coût d’investissement nécessaire à sa construction, et les revenus anticipés.
Stephen Stone, Directeur général de Castle Minerals, a déclaré : « 43 % des ressources minérales sont désormais classées en tant que ressources indiquées, offrant ainsi un niveau de confiance plus élevé. Cette augmentation constitue une base très solide pour la poursuite de nos ambitions en matière de développement. »
En plus de cette mise à jour concernant les ressources minérales, Castle Minerals a récemment réussi à produire un concentré de graphite en paillettes fines de qualité commerciale. Le graphite en paillettes est un matériau essentiel dans la fabrication des anodes de batteries lithium-ion. Des tests sont actuellement en cours en Allemagne pour évaluer la qualité du graphite de Kambale en vue de son utilisation dans ce contexte. Le projet Kambale pourrait ainsi contribuer à positionner le Ghana comme un fournisseur stratégique de deux minéraux cruciaux pour la transition énergétique : le graphite et le lithium.
En effet, le Ghana a des ambitions de production de lithium et a récemment octroyé un permis d’exploitation minière pour la première mine de lithium du pays. Ce permis a été attribué à Atlantic Lithium et son projet Ewoyaa. Ces développements successifs ouvrent des perspectives prometteuses pour la diversification du secteur minier local, qui est actuellement fortement tributaire de l’exploitation de l’or, faisant du Ghana le premier producteur d’or du continent africain.
