Il y a quelques mois, un rapport avait mis en évidence que la rentabilisation des ressources pétrolières du Ghana ne bénéficiait pas autant à l’État qu’elle aurait dû. Les autorités avaient été exhortées à réviser leurs stratégies énergétiques.
Andrew Kofi Egyapa Mercer, vice-ministre de l’Énergie du Ghana, a annoncé lors d’une interview le mercredi 25 octobre que le pays envisageait d’ouvrir davantage le secteur pétrolier local à l’exploration en attribuant de nouvelles licences d’exploration pétrogazière.
Cette déclaration survient à un moment où le Ghana fait face à une crise financière majeure et cherche à augmenter sa production pour générer des revenus supplémentaires, essentiels pour financer sa transition énergétique. Mercer a souligné que les engagements internationaux liés à l’Accord de Paris n’avaient pas été pleinement respectés. Par conséquent, il est essentiel, a-t-il expliqué, que le Ghana prenne en charge sa transition énergétique, du moins en grande partie, en utilisant les revenus issus de l’exploitation de ses ressources pétrolières.
Actuellement, la production de pétrole du Ghana se situe entre 160 000 et 170 000 barils par jour de pétrole brut, tandis que la production de gaz naturel atteint environ 325 millions de pieds cubes standard par jour. Plusieurs projets d’optimisation sont en cours pour permettre au pays d’augmenter sa production pétrogazière à court et moyen terme.