Le Chef de l’État a officiellement inauguré ce mercredi le début des travaux d’aménagement et de connectivité de la Zone Économique Spéciale intégrée de Diass.
Dans un effort résolu pour accélérer et revitaliser le développement des Zones Économiques Spéciales (ZES), Apix-SA a entrepris une démarche de direction stratégique du développement, de la promotion et de la gestion des ZES afin d’établir un modèle de référence pour ces zones au Sénégal.
D’après les indications fournies par Apix, les Zones Économiques Spéciales représentent des espaces géographiques aménagés et dédiés où les entreprises bénéficient d’avantages fiscaux et réglementaires pour encourager l’investissement et la production, tout en contribuant à réduire le déséquilibre de la balance commerciale et à générer un grand nombre d’emplois.
L’objectif prioritaire pour Apix est de parvenir à assurer la sécurisation et l’aménagement intégral et cohérent de l’assiette foncière des Zones Économiques Spéciales, à l’instar de ce qui se passe à Diass, pour qu’elles deviennent opérationnelles à très court terme.
Dans cette optique, Apix a lancé un processus d’élaboration d’un plan stratégique et d’un agenda de développement pour la ZES pilote de Diass, en établissant des partenariats stratégiques.
Plus précisément, un modèle économique a été mis en place pour orienter l’ensemble des opérateurs, partenaires techniques et financiers, prestataires, et industriels, tout en préservant la supervision de l’État sur les projets.
En harmonie avec les orientations du Plan Sénégal Émergent (PSE) et de la Politique Industrielle Nationale, cinq secteurs porteurs (agroalimentaire, industrie pharmaceutique, matériaux, textile, automobile) ont été identifiés comme des filières prioritaires pour la création de valeur et d’emplois productifs.
La mobilisation des partenaires privés est une démarche structurante qui exclut l’endettement de l’État et la spéculation foncière. Apix explique que l’aménagement des ZES requiert un financement direct par l’intermédiaire de partenaires financiers, tels que la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), pour la réalisation des infrastructures routières, des réseaux d’utilités diverses et des infrastructures de base.