En Afrique, l’expansion potentielle de la consommation d’engrais offre des opportunités tant pour les grandes entreprises mondiales que pour les acteurs locaux, bien que tous les pays ne présentent pas le même potentiel.
En Côte d’Ivoire, Yara International, le leader européen des engrais azotés basé en Norvège, envisage de céder sa filiale spécialisée dans l’importation et la distribution d’engrais. L’annonce a été faite dans un communiqué publié le 7 novembre sur le site de l’entreprise. Bien que le coût de la transaction et l’identité de l’acheteur n’aient pas été divulgués, la cession devrait être finalisée d’ici avril 2024.
Cette décision de se désengager des activités de commercialisation d’engrais en Côte d’Ivoire s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’entreprise visant à réorienter ses investissements en Afrique vers des marchés offrant un potentiel de croissance plus élevé.
Wikus Grové, directeur financier de Yara Africa, a déclaré : « Dans notre quête d’obtenir les investissements nécessaires, il est impératif que nous rationalisions nos opérations et que nous fassions preuve de prudence dans l’allocation du capital. Cette décision nous permettra d’optimiser les rendements, d’accroître la valeur pour les actionnaires et de positionner stratégiquement notre entreprise pour un succès durable dans les années à venir. »
Il est à noter qu’en juillet dernier, le groupe norvégien avait déjà cédé sa filiale camerounaise au groupe agroalimentaire local Noutchogouin Jean Samuel (NJS), actif dans l’élevage, la production et la nutrition animale. Outre la Côte d’Ivoire, Yara International est désormais présent dans six pays en Afrique, à savoir le Ghana, le Kenya, le Maroc, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et la Zambie.