M. Felix Yaw Bani, le directeur général de Centrepoint Supply Chain Solutions Limited, opérant dans l’enclave franche de Tema, a appelé le gouvernement à soutenir les jeunes entreprises en pleine croissance.
M. Bani, lors d’un entretien avec l’Agence ghanéenne de presse à Tema sur la croissance des entreprises au Ghana, a déclaré que les jeunes entreprises ne pouvaient pas se développer sans le soutien gouvernemental nécessaire.
Il a souligné que la durabilité de ces entreprises au Ghana était un défi réel, car la plupart d’entre elles fermaient leurs portes dans les premières années de leur création en raison d’un environnement commercial défavorable.
Il a expliqué que, en tant qu’entreprise entièrement ghanéenne, sa société avait du mal à répondre aux exigences de l’environnement commercial difficile au cours des quatre dernières années de son existence.
M. Bani a mentionné le taux de change comme l’une des principales préoccupations ayant des effets néfastes sur leurs approvisionnements, la plupart des matériaux pour la plupart des jeunes entreprises étant importés d’autres parties du monde.
Il a déclaré : « Il est vraiment préoccupant que le coût de faire des affaires au Ghana fasse s’effondrer de nombreuses jeunes entreprises, et il est très difficile de maintenir une entreprise dans le pays. »
Il a suggéré que, pour mettre ces entreprises dans une meilleure position, le gouvernement devrait envisager de leur accorder une exonération fiscale pendant un certain nombre d’années pour les aider à s’ancrer.
Un autre soutien pourrait prendre la forme de subventions, ce qui contribuerait à réduire le coût du capital nécessaire pour investir dans l’entreprise et la maintenir en vie, a-t-il suggéré. Il a regretté que la contraction de prêts au Ghana à des fins commerciales soit coûteuse en raison des taux d’intérêt actuels élevés d’environ 45 % pratiqués par les banques.
Le PDG a déclaré que la mise en œuvre des mesures proposées ne ferait pas seulement progresser les entreprises, mais fournirait également des emplois pour la jeunesse au chômage au Ghana.
Cela conduirait également à la génération de plus de revenus pour le gouvernement, car les entreprises et leurs employés paieraient des impôts à l’État.
