Selon la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), l’or a été le principal produit d’exportation du secteur minier ivoirien, générant 949,7 milliards de FCFA en 2021. L’entrée en production de nouvelles mines, dont Abujar, devrait renforcer la contribution économique du secteur aurifère.
En Côte d’Ivoire, le gouvernement anticipe des retombées de 156,42 milliards de FCFA (256,37 millions de dollars) pour l’État et les populations grâce à l’exploitation de la mine d’or Abujar. C’est ce qu’a déclaré le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Mamadou Sangafowa Coulibaly, lors de l’inauguration officielle de la mine le 11 novembre dernier.
Cette contribution économique s’appuie sur la participation minoritaire de l’État dans le projet, les redevances minières et autres taxes versées par Tietto. S’y ajoutent la création de 620 emplois directs et près de 1800 emplois indirects, ainsi que le soutien au développement communautaire. Le ministre Sangafowa Coulibaly a remis un chèque de 200 millions de FCFA au Comité de Développement Local Minier en guise de premier apport de la mine pour des projets communautaires au profit des populations impactées.
Avec le projet Séguéla de Fortuna Silver Mines, Abujar est l’une des deux mines d’or entrées en service cette année en Côte d’Ivoire. Ces deux mines contribueront à l’objectif de l’État ivoirien de produire au moins 50 tonnes d’or en 2023 et 55 tonnes en 2024, comparé aux 48 tonnes de l’année précédente. Selon les données gouvernementales, le secteur aurifère ivoirien compte 14 mines industrielles, 227 mines semi-industrielles et 149 mines artisanales actives.