Du 14 au 16 novembre, le Ghana a accueilli le premier « Africa Cinema Summit », un sommet du cinéma africain. Au cours de l’événement, le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, a souligné l’importance des décors ghanéens pour le cinéma international et a encouragé les réalisateurs étrangers à choisir le pays comme lieu de tournage.
Les autorités ghanéennes, conscientes des avantages économiques potentiels, ont lancé la campagne « Shoot in Ghana », visant à attirer les réalisateurs étrangers en mettant en avant les atouts du pays. Juliet Yaa Asantewa, présidente du régulateur ghanéen du cinéma, a exprimé ces ambitions lors du sommet et a partagé des données sur les possibilités offertes par le Ghana en tant que lieu de tournage.
Le président Akufo-Addo a souligné les nombreux décors naturels et historiques du Ghana, tels que forts, châteaux, parcs nationaux, palais historiques, faune et festivals, qui pourraient servir de toile de fond idéale pour les films. Cette stratégie s’inscrit dans une démarche plus large visant à positionner le Ghana comme une destination attractive pour l’industrie cinématographique mondiale.
L’initiative rappelle d’autres pays africains, comme le Maroc, l’Afrique du Sud et le Kenya, qui ont également cherché à attirer des productions étrangères pour stimuler leurs économies locales. Par exemple, le Maroc prévoit de générer plus de 192 millions de dollars en 2023 grâce au tournage de films étrangers sur son territoire. Cette tendance montre que les gouvernements africains reconnaissent le potentiel économique du secteur cinématographique et cherchent à en tirer parti.