En Côte d’Ivoire, la filière café suscite un regain d’intérêt depuis près d’une décennie, avec un accent particulier des autorités visant à améliorer les conditions locales de production et à renforcer la coopération régionale.
Le 23 novembre, le Conseil des ministres ivoirien a approuvé un projet de loi ouvrant la voie à la ratification de l’accord portant sur la création de l’Organisation interafricaine du café (OACI). Adopté le 20 novembre 2020 lors de l’Assemblée générale de l’organisation, cet accord remplace le précédent datant de 1960.
Le nouvel accord de l’OACI vise à répondre aux nouvelles problématiques émergentes dans la filière café, notamment en ce qui concerne la qualité du café et la durabilité de l’économie caféière pour les pays producteurs de café parties prenantes de cet accord, souligne un communiqué officiel.
Une fois la ratification complétée, la Côte d’Ivoire devrait bénéficier de nouvelles opportunités de coopération et d’intégration sous-régionale dans l’économie caféière, grâce à la création de nouveaux organes tels que le Fonds de développement du café africain et le Conseil consultatif du secteur privé. Cet avantage pourrait renforcer la position de la filière café ivoirienne sur la scène africaine.
Sur le continent, la Côte d’Ivoire se classe en tant que troisième producteur africain de café, derrière l’Éthiopie et l’Ouganda, avec une production de 1,2 million de sacs de 60 kg au cours de la saison 2022/2023, selon les données du Département américain de l’agriculture (USDA). Elle se positionne également comme le deuxième producteur de la variété robusta en Afrique. Le prix du kilogramme de café a été fixé à 900 Fcfa pour la campagne 2023/2024, ayant débuté le 1er octobre, par rapport à 750 Fcfa l’année précédente.