Le gouvernement burkinabè intensifie ses actions pour renforcer la sécurité du cyberespace national. En novembre dernier, une modification des modalités d’identification des abonnés aux services de communications électroniques a été déployée par l’exécutif.
Lors du Conseil des ministres du mercredi 22 novembre, le gouvernement burkinabé a examiné un rapport concernant un projet de loi axé sur la sécurité des systèmes d’information au Burkina Faso. Cette proposition législative vise à établir un cadre juridique et réglementaire visant à assurer une protection accrue des systèmes d’information, réduisant ainsi la vulnérabilité des administrations et des unités de développement économique du pays. Le projet de loi sera soumis à l’approbation de l’Assemblée législative de Transition.
Cette démarche s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer la sécurité du cyberespace national, un impératif dans un contexte de transformation numérique rapide, caractérisé par une adoption rapide des services de communication électronique et une augmentation des cyberattaques. Ces préoccupations s’ajoutent à la crise sécuritaire que traverse actuellement le Burkina Faso.
Remarquons que le Burkina Faso a établi en novembre 2013 une Agence nationale de sécurité des systèmes d’informations (ANSSI). Cette agence a pour missions principales de réduire la vulnérabilité du cyberespace national, de gérer les incidents de sécurité des systèmes d’information et de promouvoir la culture de cybersécurité. En juillet dernier, elle a été placée sous la tutelle technique du ministère de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, renforçant ainsi sa capacité opérationnelle pour s’aligner efficacement avec les autres acteurs de l’écosystème numérique.