En mi-novembre, des rapports ont fait état d’un déversement de pétrole brut provenant du champ pétrolier offshore Egina, exploité par le groupe énergétique français TotalEnergies. Au Nigéria, l’Agence nationale de détection et de réponse aux déversements de pétrole (NOSDRA), l’organisme gouvernemental chargé de la gestion des marées noires, a confirmé dimanche 26 novembre qu’un déversement d’huile était lié à l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) d’Egina, en service sur l’OML 130 et exploité par TotalEnergies.
Le déversement, survenu le mercredi 15 novembre lors des opérations de chargement du FPSO, a entraîné la perte d’environ 3 000 barils de brut. Cependant, la propagation de la marée noire a été contenue grâce à des mesures d’intervention d’urgence, évitant ainsi que l’huile n’atteigne la côte et limitant l’impact environnemental de l’incident. « Le déversement n’a pas atteint la côte grâce à l’efficacité du plan d’urgence que nous avons mis en œuvre », a déclaré Idris Musa, le directeur de la NOSDRA, soulignant que bien que la situation soit sous contrôle, des efforts continus sont déployés pour remédier aux impacts, notamment par le biais d’opérations de nettoyage visant à retirer physiquement le pétrole de l’eau.
Les opérations de nettoyage impliquent la NOSDRA, TotalEnergies, la Nigerian Maritime Administration and Safety Agency (NIMASA) et la Nigerian Upstream Petroleum Regulatory Commission (NUPRC). Jusqu’à présent, ces travaux ont mobilisé plusieurs avions et au moins cinq navires pour l’application de 15 000 litres de liquides dans le cadre des efforts de réponse et de restauration.