En octobre dernier, Heineken Lokpobiri, le secrétaire d’État au Pétrole du Nigéria, avait préalablement déclaré la volonté de l’État de révoquer toutes les licences accordées en 2021 pour l’exploitation des gisements pétroliers marginaux.
Au Nigéria, le régulateur du segment amont de l’industrie pétrolière (NUPRC) a annoncé le lundi 4 décembre qu’il envisage de révoquer les permis d’exploration pétrolière accordés par l’État, mais qui n’ont pas été activement utilisés par les entreprises pétrolières concernées.
Cette mesure s’inscrit dans une démarche visant à optimiser les activités pétrogazières et à maximiser les revenus, alors que l’industrie pétrolière nigériane est confrontée à d’importants défis entravant l’amélioration du plateau de production.
La NUPRC souligne que plus de 60 % des licences de prospection attribuées aux sociétés pétrolières locales et internationales par le gouvernement ont expiré sans que ces dernières n’aient entrepris les opérations pour lesquelles les licences ont été accordées. Cette situation pose problème pour le Nigéria, déjà confronté au départ de plusieurs multinationales.
L’annonce de la NUPRC se présente donc comme une pression significative et s’inscrit dans la continuité d’un plan similaire dévoilé il y a quelques semaines par le gouvernement, visant particulièrement les opérations d’exploitation pétrolière.