La Banque mondiale a récemment dévoilé un soutien financier significatif envers la Côte d’Ivoire, avec une enveloppe de 300 millions de dollars, dans le cadre de l’appui budgétaire. L’objectif de cette initiative est de stimuler la croissance économique du pays et de contribuer à la réalisation des ambitions du Plan national de développement 2021-2025.
Ce financement sera alloué à la mise en œuvre de réformes clés axées sur plusieurs domaines stratégiques. En premier lieu, l’accent sera mis sur la stimulation de la concurrence dans des secteurs cruciaux, ainsi que sur le renforcement de la mobilisation des recettes intérieures. Ces réformes visent à améliorer les politiques sectorielles de concurrence et les cadres réglementaires.
Le deuxième volet des réformes se concentrera sur l’élargissement équitable de l’accès aux services de santé et d’éducation, avec une attention particulière portée à l’amélioration de la qualité de l’éducation de base, la lutte contre l’inadéquation des compétences sur le marché de l’emploi, et la promotion d’une assurance-maladie inclusive.
En parallèle, le troisième pilier des réformes vise à promouvoir l’utilisation durable des ressources naturelles, englobant des initiatives telles que la production durable de cacao, la conservation des forêts, et le renforcement des cadres réglementaires environnementaux.
Cet appui budgétaire de la Banque mondiale devrait également contribuer à assurer la viabilité des finances publiques et de la dette à court terme. Selon Marie-Chantal Uwanyiligira, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo, ce programme de réformes peut favoriser la croissance de la productivité et soutenir le développement économique en améliorant les services publics dans les domaines de la santé et de l’éducation, en préservant les ressources naturelles et en créant un environnement propice aux investissements publics et privés.