La Guinée, en tant qu’important producteur d’or en Afrique de l’Ouest, voit actuellement seulement 27 % de ses exportations provenir de l’exploitation industrielle de ce métal précieux en 2022. Cependant, avec l’augmentation des investissements dans l’exploration, cette proportion pourrait considérablement augmenter dans les années à venir.
Sanu Gold, une société minière canadienne, a récemment lancé le premier programme de géophysique au sol sur son permis d’exploration aurifère Bantabaye en Guinée, incluant des levés de polarisation provoquée et de magnétométrie au sol. L’annonce a été faite le 12 décembre, et l’objectif de ces travaux est de définir des cibles pour des forages prévus au premier trimestre 2024.
Martin Pawlitschek, PDG de Sanu Gold, a expliqué : « Dans la région, la polarisation provoquée s’est avérée être un outil géophysique particulièrement efficace pour la découverte et la délimitation de la minéralisation aurifère. Les résultats de ce programme formeront un ensemble de données important qui sera combiné aux ensembles de données de forage et d’échantillonnage de surface existants afin de mieux délimiter les cibles clés. »
Bantabaye est l’un des trois projets détenus par Sanu Gold en Guinée. Plus tôt cette année, une campagne d’exploration de plus de 3 000 mètres a été menée sur cet actif, et elle se poursuivra jusqu’à un total de 10 000 mètres en 2024. Grâce à ces travaux initiaux, Sanu Gold a déjà pu intercepter des concentrations d’or allant jusqu’à 11,4 g/t sur 15 mètres, dont 41,2 g/t sur 4 mètres.