À quelques semaines de la date de livraison prévue, les ultimes détails sont réglés avec les bailleurs de fonds pour assurer la mise en exploitation à temps de la phase 2 du Train express régional (TER) au Sénégal.
Lors du séminaire intergouvernemental franco-sénégalais, le Sénégal a conclu un accord de prêt de 150 millions d’euros pour la phase 2 du projet TER. Ce financement s’inscrit dans une enveloppe globale de 270 millions d’euros, comme annoncé par le Bureau d’information gouvernemental (BIG) du Sénégal.
Ces fonds seront déployés pour finaliser les travaux en cours, garantissant ainsi la livraison du projet dans les délais fixés à la fin de l’année 2023. Cet accord fait suite à d’autres accords de financement signés avec la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), et la Banque islamique de développement (BID) à la fin d’octobre et mi-novembre derniers.
La phase 2 du TER implique une extension du réseau sur 19 kilomètres, reliant Diamniadio à l’aéroport Blaise Diagne de Dakar (AIBD). En plus de desservir ces banlieues de Dakar, cette phase vise surtout à doter le pays d’une infrastructure de transport plus adaptée pour faciliter la liaison avec l’aéroport, situé à près de 50 kilomètres du centre-ville de la capitale.
En phase opérationnelle, la phase 2 du projet augmentera la flotte de trains en exploitation à 22, comparativement aux 15 trains actuels. Elle permettra au réseau de transporter jusqu’à 300 000 passagers par jour, contre 115 000 pour la phase 1. Ce volet du réseau s’ajoutera aux autres projets en cours, tels que le Bus Rapid Transit (BRT), renforçant ainsi le service public de transport en commun dans la capitale et ses environs.