La stratégie gouvernementale visant la transformation industrielle, notamment à travers la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), connaît une progression significative. Après l’exploitation initiale de 400 hectares, la zone franche industrielle en plein essor accueille déjà 36 investisseurs opérant dans divers secteurs d’activités. Parmi eux, BENIN CASHEW SA, avec cinq unités de transformation, ambitionne de traiter plus de 100 000 tonnes de noix de cajou chaque année.
Le secteur de la noix de cajou au Bénin bénéficie ainsi d’une période prometteuse grâce aux unités de transformation déjà en activité dans la Zone Industrielle de Glo-Djigbé. Les cinq unités mises en place par BENIN CASHEW SA ont une capacité individuelle de traitement de 20 000 tonnes, totalisant ainsi 120 000 tonnes pour l’ensemble des cinq unités.
Lors d’une séance d’échanges avec la presse, le directeur général de la Société d’Investissement et de Promotion de l’Industrie (SIPI-BENIN) a souligné que rien n’est gaspillé dans les unités de transformation de la noix de cajou à la GDIZ. « Après le décorticage, on récupère les amandes ; les coques sont transformées en huile, et les résidus issus de l’extraction d’huile sont transformés en charbon réutilisé dans la zone pour la production d’énergie », a expliqué Létondji BEHETON. Les noix de cajou produites à la GDIZ, selon le directeur général de la société en charge de l’exploitation, de l’aménagement et de la promotion de la zone industrielle, sont exportées vers les marchés asiatiques, américains et européens.
La création d’emplois dans le secteur de la noix de cajou a également été mise en avant lors de la rencontre avec la presse. Les cinq unités de transformation de la noix de cajou emploient déjà directement environ 2000 jeunes Béninois, tandis que 500 autres emplois indirects ont été générés. Selon Létondji BEHETON, les projections pour les six prochains mois estiment à 2750 emplois directs et 700 emplois indirects.
Selon les prévisions du directeur général de la SIPI-BENIN et du directeur général de l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx), avec 14 autres unités en cours de construction et d’installation, 40 000 nouveaux emplois seront créés d’ici 2024. Cela contribuera significativement à résoudre partiellement le problème du chômage des jeunes.