La ministre de la Femme, de la famille et de la protection des enfants, Fatou Diané, a octroyé une somme totale de 646 millions 507 mille 400 francs CFA aux Groupements d’intérêt économiques (GIE) et Unités de développement des femmes (UDF) de la région de Diourbel, dans le but de soutenir l’autonomisation de leurs membres.
Lors de la cérémonie symbolique de remise de ces financements qui s’est déroulée en marge du forum d’animation socio-économique de Diourbel, la ministre a souligné l’engagement de son département en faveur des femmes et des filles de la région. Elle a précisé que cette enveloppe financière s’inscrit dans le cadre du déploiement d’infrastructures, de services sociaux de base, ainsi que du financement de projets productifs.
« J’ai décidé d’octroyer aux femmes de GIE et UDF de la région une enveloppe globale de financement de 646 507 400 FCFA », a déclaré Fatou Diané. Les autorités présentes lors de cette cérémonie incluaient le gouverneur de la région, Ibrahima Fall, ainsi que les préfets et maires des départements de Mbacké, Diourbel et Bambey, ainsi que plusieurs autorités religieuses et coutumières.
Les financements ont été rendus possibles grâce à l’intervention de deux projets, à savoir le Programme d’alphabétisation et d’apprentissage des métiers pour la lutte contre la pauvreté (PALAM) et le Projet d’appui au développement de l’entreprenariat féminin et de l’emploi des jeunes (PADEF/EJ), co-financés par le Gouvernement du Sénégal et la Banque Islamique de Développement.
« Grâce au PADEF-EJ, j’ai remis une enveloppe globale de 165 507 400 FCFA. Et grâce aux interventions du PALAM, j’ai aussi procédé à la remise de 30 décortiqueuses à mil et 11 moulins à mil d’une valeur globale de 89 millions de FCFA », a précisé la ministre.
En outre, des financements ont été accordés dans le cadre du fonds national de crédit pour les femmes (FNCF) et du Fonds national de promotion de l’entreprenariat féminin (FNEF) pour un montant global de 310 millions FCFA au profit des femmes des trois départements de la région, y compris les communes du monde rural. Ces actions reflètent la volonté du chef de l’État de repositionner la femme dans le système de production de biens et de services du pays, afin de mieux refléter sa contribution à la création de richesse nationale.