Le Sénégal s’engage résolument vers l’accès universel à l’énergie en renforçant son réseau électrique, combinant ressources fossiles et renouvelables. L’entreprise française VINCI Energies a récemment signé un contrat d’environ 218 millions de dollars avec la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) pour la réalisation d’infrastructures de transport et de distribution d’électricité. Les travaux, prévus sur une durée de trois ans et mobilisant plus de 1 000 personnes selon VINCI, visent à étendre le réseau électrique.
Ce projet inclut le déploiement de 1 350 km de lignes de transport d’électricité aériennes et souterraines à haute et très haute tension, facilitant ainsi le raccordement de plusieurs milliers de foyers. Une extension du pilotage du réseau est également prévue, comprenant la mise en place d’une interface de téléconduite et de détection des défauts aériens et souterrains.
Bien que le Sénégal affiche un taux d’électrification d’environ 70%, dépassant celui de la plupart des pays d’Afrique subsaharienne selon le dernier rapport de la Banque mondiale sur l’accès à l’électricité, des disparités significatives subsistent entre les zones urbaines et rurales, ainsi qu’entre les régions géographiques et les groupes de revenus. Cette initiative vise à réduire ces écarts et à progresser vers l’objectif ambitieux de l’accès universel à l’énergie dans les années à venir.