Les autorités maliennes avaient estimé que la production industrielle d’or atteindrait au moins 67,7 tonnes en 2023. Alors que les chiffres officiels de l’année écoulée seront publiés dans les prochaines semaines, la mine d’or la plus importante du pays, Loulo-Gounkoto, a maintenu sa position.
Le 16 janvier, Barrick Gold, le deuxième plus grand producteur mondial d’or, a dévoilé son bilan préliminaire de production pour 2023. La société a annoncé une production attribuable d’or de 4,05 millions d’onces, dont 547 000 onces proviennent de son complexe aurifère Loulo-Gounkoto, dont elle détient 80 % au Mali.
En tenant compte de la participation de 20 % détenue par le gouvernement malien dans la mine, Loulo-Gounkoto aurait donc produit 683 750 onces (19,4 tonnes d’or) l’année dernière, selon les calculs de l’Agence Ecofin. Cette performance est comparable à celle de Barrick en 2022, confirmant ainsi le statut de Loulo-Gounkoto en tant que plus grande mine d’or du Mali.
Il est important de rappeler qu’en août de l’année précédente, le Mali a adopté un nouveau code minier, augmentant la participation de l’État dans les mines d’or de 20 % à un maximum de 30 %, avec également des intérêts de 5 % pour les investisseurs locaux. Cependant, ces nouvelles règles ne devraient pas s’appliquer aux mines déjà établies, telles que Loulo-Gounkoto, selon les communications des sociétés opérant dans l’exploitation aurifère au Mali.
En dehors du Mali, Barrick Gold est également active dans l’exploitation de l’or en Tanzanie, en République démocratique du Congo et en Côte d’Ivoire.