En 2024, Endeavour Mining aspire à augmenter sa production d’or jusqu’à 1,27 million d’onces, comparé aux 1,07 million d’onces livrées en 2023. Une part significative de cette production est attendue du Burkina Faso, où la société exploite deux mines en activité.
Au Burkina Faso, une filiale locale d’Endeavour Mining, opérant sur le projet aurifère de Houndé, cherche à obtenir une injonction du tribunal de Bobo-Dioulasso afin de mettre fin à une grève lancée récemment. Cette information a été rapportée en début de semaine par Bloomberg, citant une note du directeur général de la filiale Houndé Gold, Adama Sawadogo, adressée aux employés le 27 janvier.
La grève a débuté le dimanche 21 janvier 2024, impliquant les travailleurs de Houndé, y compris ceux sous contrat direct et les sous-traitants. Ils ont interrompu les activités minières pour exiger des améliorations dans leurs conditions de vie et de travail, notamment une revalorisation salariale, une assurance santé et une prime de navette.
Le 26 janvier, la compagnie a déposé une plainte pour mettre en lumière l’illégalité de l’arrêt de travail non planifié, bien que des discussions soient en cours entre les deux parties, facilitées par le gouvernement, pour résoudre le différend.
Cette grève survient après la publication du bilan financier et opérationnel de la compagnie pour l’année 2023, où elle a annoncé une production totale de 1,07 million d’onces sur ses quatre mines en activité en Afrique de l’Ouest. Houndé a été l’un des contributeurs majeurs, livrant 312 000 onces, en augmentation par rapport aux 295 000 onces produites en 2022.
Pour l’année 2024, Endeavour Mining, le plus grand producteur d’or d’Afrique de l’Ouest, vise une production comprise entre 1,13 et 1,27 million d’onces. La mine Houndé devrait contribuer entre 260 et 290 000 onces, tandis que l’autre mine en production au Burkina Faso (Mana) devrait apporter entre 150 et 170 000 onces. La compagnie n’a pas encore communiqué sur l’éventuel impact de la grève en cours sur ses prévisions.