En novembre 2023, une nouvelle législation a accordé au président de la transition burkinabé le pouvoir de nommer le dirigeant du Conseil Supérieur de la Communication (CSC). Le récent chef désigné du régulateur des médias, choisi par le président, a assumé ses fonctions au début du mois de février.
Au Burkina Faso, Idrissa Ouedraogo, le nouveau responsable du régulateur des médias, a pris ses fonctions le 1er février, succédant ainsi à Abdoulazize Bamogo, conformément aux dispositions adoptées en novembre 2023, et suite à sa désignation par le chef de l’État Ibrahim Traoré. « Avec l’ensemble de l’équipe, nous nous efforcerons avec humilité et détermination d’obtenir des résultats concrets dans les meilleurs délais », a déclaré le nouveau dirigeant du CSC.
Consultant en communication, secteur dans lequel il exerce au Burkina Faso depuis 1999, le nouveau responsable du régulateur a exprimé son intention de « mettre fin aux longues polémiques » afin de mobiliser les professionnels du secteur pour contribuer au développement du pays. Son prédécesseur a souligné que les problèmes les plus pressants du CSC sont la crise sécuritaire et la prolifération des fausses informations. Il a conseillé à Idrissa Ouedraogo de « prendre du recul pour s’approprier les valeurs cardinales de justice, d’impartialité, d’indépendance, d’écoute et de dialogue dans le cadre de sa mission de régulation ».
Les 9 conseillers du CSC, avec lesquels il est appelé à travailler pour faire fonctionner le régulateur, ont prêté serment le 29 janvier. Il est important de souligner que la loi autorisant le chef de l’État à nommer le responsable du CSC a suscité des réactions vives, notamment de la part des associations de médias privés.