Burkina : la BAD soutient un projet visant à renforcer la sécurité alimentaire

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Le 6 février 2024, le commandant Ismaël Sombié, ministre burkinabè de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, a présidé la cérémonie de lancement du Projet d’urgence pour le renforcement de la production alimentaire au Burkina Faso (PURPA-BF). La cérémonie s’est tenue dans les locaux du ministère en présence de plusieurs personnalités, dont MM. Amadou Dicko, ministre délégué chargé des Ressources animales, Daniel Ndoye, responsable du bureau-pays de la Banque africaine de développement au Burkina, Abdoulaye Bassinga, gouverneur de la région du Centre, et environ 200 acteurs du monde agricole.

Le PURPA-BF vise à accroître les productions de maïs, de riz, de soja, de niébé, de sorgho et de blé pour renforcer la sécurité alimentaire face aux conséquences de la guerre entre l’Ukraine et la Russie. Financé à hauteur de 38,4 millions d’euros (99% de son coût total) par le Groupe de la Banque africaine de développement, via la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence, le projet a suscité un fort engagement en raison de sa cohérence avec le Document de stratégie pays intérimaire 2022-2025, priorisant le soutien aux chaînes de valeur agricoles, et avec les objectifs de la stratégie « Nourrir l’Afrique » de la Banque.

Le PURPA-BF prévoit la distribution de près de 9 000 tonnes de semences certifiées adaptées au climat et de 36 000 tonnes d’engrais à 330 000 producteurs, dont plus de la moitié sont des femmes, des personnes déplacées internes et des jeunes, principalement situés autour des grandes plaines irriguées telles que Bagrépôle, Bama, Banzon et Karfiguéla. Sa mise en œuvre devrait entraîner une augmentation de la production nationale de riz de 430 000 tonnes et de maïs de 707 000 tonnes, avec des améliorations également prévues pour les autres cultures.

Le représentant de la Chambre d’agriculture, M. Madi Kondombo, a exprimé sa gratitude envers le gouvernement et la Banque africaine de développement pour avoir initié ce projet porteur d’espoir pour les producteurs.

L’incendie du marché de Gao a été causé par un groupe électrogène, nécessitant des heures aux pompiers pour le maîtriser. Bien que l’incendie n’ait pas fait de victimes, les dégâts économiques sont considérables. Harbert Maïga, boucher sur le marché, se retrouve dans l’impossibilité de travailler en raison de la perte de ses marchandises.

Gao, déjà confrontée à divers défis tels que des routes impraticables dues aux attaques jihadistes et une hausse du prix de l’essence, voit maintenant ses commerçants demander une aide urgente des autorités pour la reconstruction du marché et la recherche d’un nouvel emplacement temporaire.

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