A Ouagadougou, le ministre burkinabè de la Défense, le général Kassoum Coulibaly, a exprimé l’opportunité actuelle de progresser dans la mise en place des instruments et mécanismes de l’alliance entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ainsi que dans l’architecture juridique envisagée pour une confédération. Le général Salifou Modi du Niger a soutenu que ce mécanisme favorisera le bon fonctionnement de leur alliance et confédération, améliorant ainsi le bien-être des populations.
Cette démarche fait suite à la récente décision des trois pays de se retirer sans délai de la CEDEAO, ouvrant la voie à une fraternité réelle sans ingérence extérieure. Les régimes militaires des trois pays dénoncent l’instrumentalisation de la CEDEAO par la France et envisagent même la création d’une monnaie commune comme une « étape de sortie » de la « colonisation ». Les leaders militaires estiment que la CEDEAO s’est éloignée de son objectif premier de servir les peuples, justifiant ainsi leur décision de retrait irrévocable.