Dans un contexte marqué par des changements géopolitiques majeurs dans la région sahélienne, le Burkina Faso intensifie ses efforts pour répondre de manière efficace aux besoins énergétiques de sa population.
Lors du Conseil des ministres du mercredi 14 février, le gouvernement burkinabè a officialisé des mesures destinées à faire face à la croissance de la demande intérieure en énergie et à réduire les risques de délestage.
Une mesure clé concerne FILMORE SA, une entreprise locale qui a acquis les droits d’exploitation d’une centrale électrique de 50 MW utilisant du fuel lourd, auparavant exploitée par la société énergétique Aggreko via sa filiale FIESS Sarl.
L’État a décidé de prolonger le contrat avec FILMORE SA jusqu’en décembre 2024 et d’augmenter la capacité de la centrale de 25 MW supplémentaires. L’objectif est de répondre à la demande énergétique prévue entre 2024 et 2028.
En outre, pour anticiper d’éventuels déficits énergétiques à court terme, le gouvernement burkinabè a finalisé le système d’évacuation de l’énergie de la centrale solaire photovoltaïque de Gonsin, d’une capacité de 42 MWc. Il a également entrepris la réparation des infrastructures endommagées et accéléré la mise en œuvre de nouveaux projets de construction de centrales photovoltaïques.
Au cours des derniers mois, les autorités ont mis en œuvre une politique de réformes étendue, notamment dans le secteur de l’énergie, dans le but d’optimiser la valorisation du potentiel énergétique du Burkina Faso, en mettant particulièrement l’accent sur les sources d’énergie renouvelable.