La semaine dernière, à la frontière entre la Côte d’Ivoire et la Guinée, les autorités ont intercepté trois camions transportant 1 500 sacs de cacao. Cette opération conjointe a été menée par le Conseil du Café-Cacao (CCC) en collaboration avec la Police nationale, selon des détails relayés par Reuters.
Cette saisie s’inscrit dans la continuité des actions entreprises par le régulateur, qui avait déjà réussi, la semaine du 5 février, à mettre la main sur 100 tonnes de cacao dans la ville de Sipilou, située à 4 km de la Guinée.
La principale cause de ce trafic récurrent est le différenciel de prix auxquels les producteurs vendent le cacao entre la Côte d’Ivoire et ses pays voisins. Des données sur le terrain, rapportées par Reuters, indiquent que le kilogramme de cacao s’écoule entre 1 600 et 1 700 Fcfa (2,6-2,8 $) en Guinée et au Libéria, contre 1 000 Fcfa (1,6 $) en Côte d’Ivoire actuellement.
Il est important de rappeler que la production de cacao en Côte d’Ivoire doit normalement transiter par les ports de San Pedro et d’Abidjan, qui sont les principaux points d’exportation vers le marché international.