Le 29 février 2024, le ministre malien de la Jeunesse et des Sports, de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Abdoul Kassim Fomba, a présidé à Bamako l’ouverture officielle de la 3e édition de la Semaine des énergies renouvelables au nom du Premier ministre Choquel Kokalla Maïga. Les autorités et les acteurs clés du secteur ont renouvelé leur engagement en faveur du développement des énergies renouvelables au Mali, un pays sahélien d’Afrique de l’Ouest.
Sous le thème « Promouvoir les opportunités dans le secteur des énergies renouvelables au Mali : plan d’investissement du Mali du Programme d’intégration des énergies renouvelable du Fonds d’investissements climatiques », cette édition de la semaine vise à catalyser le lancement et la vulgarisation du plan d’investissement du Programme d’intégration des énergies renouvelables. Ce plan, financé par le Fonds d’investissement climatiques dans le cadre de l’initiative Desert to Power de la Banque africaine de développement, vise à accélérer la transition vers un mix énergétique plus propre et plus diversifié, renforçant ainsi la résilience énergétique du Mali.
La ministre malienne de l’Énergie et de l’Eau, Bintou Camara, a salué les avancées et les opportunités dans le domaine des énergies renouvelables au Mali, qualifiant l’événement d’exploration captivante.
La semaine offre une plateforme pour partager les bonnes pratiques, échanger des idées novatrices et présenter le plan détaillé d’investissement du Programme d’intégration des énergies renouvelables, ses défis et opportunités. Adalbert Nshimyumuremyi, responsable du bureau-pays de la Banque au Mali, a souligné l’engagement de la Banque africaine de développement à accompagner le Mali dans sa transition énergétique.
L’événement permettra également de renforcer les partenariats entre les parties prenantes, les investisseurs et la société civile. La fin de l’étude sur l’intégration de la production solaire dans le système électrique du Mali a été annoncée, recommandant une augmentation de la capacité de production solaire à 1400 mégawatts d’ici à 2035, nécessitant environ 1,14 milliard d’euros d’investissements dans le système de production.
Franklin Gbedey, responsable des énergies renouvelables de la Banque, a déclaré que le Mali reste un pays phare pour l’Initiative Desert to Power, soulignant que l’accès permanent à une électricité de qualité renforcera la résilience des populations dans les localités bénéficiaires.
Les Fonds d’investissement climatiques (CIF), créés en 2008, dotés de 11,1 milliards de dollars, sont l’un des plus grands mécanismes actifs de finance climatique au monde. L’Initiative Desert to Power, lancée en 2019 par la Banque africaine de développement, vise à exploiter le potentiel solaire de onze pays du Sahel pour augmenter la capacité de production solaire de dix gigawatts d’ici à 2030, fournissant ainsi l’électricité à 250 millions de personnes.