Le gouvernement burkinabé a récemment pris la décision de confier la gestion de ses communications relatives aux situations sécuritaires critiques à l’agence Im Print. Cette mesure revêt un aspect crucial dans la gestion des crises, tant vis-à-vis des populations que dans le cadre de la guerre psychologique.
Lors du Conseil des ministres du 4 avril, il a été annoncé que le gouvernement avait octroyé à l’agence Im Print la responsabilité de ses « communications de guerre et de crise ». Bien que peu d’informations soient actuellement disponibles sur cette agence, le contrat se divise en deux volets, pour une valeur totale de 825 881 dollars US (500 millions de francs CFA).
Ainsi, la partie dédiée à la « communication en temps de guerre » recevra 80% du montant total, soit 400 millions de francs CFA, tandis que la « communication en temps de crise » bénéficiera d’une allocation de 100 millions de francs CFA. Le gouvernement burkinabé n’a pas fourni de détails supplémentaires ni justifié cette mesure, mais les médias locaux avancent que cela est lié à la crise sécuritaire causée par les multiples attaques terroristes touchant le pays.