Depuis l’octroi du permis minier en 2015 pour le projet Madaouela au Niger, GoviEx Uranium a été dans l’attente de démarrer la production. Avec l’augmentation récente des prix de l’uranium, la société canadienne a accéléré le développement, visant un début de production en 2025. Cependant, le gouvernement du Niger a fixé une échéance au 3 juillet 2024 pour le démarrage de la production, sous peine de retirer le permis d’exploitation.
Le Niger, dont l’uranium constitue le principal produit d’exportation, exerce une pression accrue sur GoviEx pour respecter les délais réglementaires. Selon le code minier nigérien, les titulaires de permis pour grande exploitation doivent commencer le développement et l’exploitation dans un délai de deux ans après l’octroi du permis. GoviEx, qui prévoit un investissement initial de 343 millions de dollars pour la mine, cherche à sécuriser un financement de plus de 200 millions de dollars pour respecter cet engagement.
Les discussions en cours avec des prêteurs pourraient potentiellement satisfaire les conditions imposées par le gouvernement et éviter le retrait du permis. Ce projet d’exploitation pourrait créer jusqu’à 800 emplois et générer une production significative d’uranium sur sa durée de vie prévue de 19 ans.