Le Ghana, reconnu comme l’un des leaders de la production de noix de cajou en Afrique de l’Ouest, envisage une transformation significative de sa filière anacarde. L’Autorité de développement des cultures arboricoles (TCDA) prévoit d’investir 60 millions de dollars pour développer la transformation locale de cette ressource précieuse. Le directeur général, William Agyapong Quaittoo, a annoncé le 20 avril que ce financement, appuyé par la Banque mondiale et le gouvernement, servira principalement à établir de nouvelles unités de transformation dans les régions productrices clés du pays, telles que Bono, Bono-Est, Savane et Oti.
Cet investissement ambitieux vise à augmenter la part de la production locale transformée de moins de 10 % actuellement à 50 % d’ici 2030. En 2022, les exportations de noix de cajou brute ont rapporté près de 493 millions de dollars, représentant 98 % des revenus de la filière. Cette initiative pourrait non seulement réduire la dépendance aux marchés étrangers mais aussi créer des emplois locaux et ajouter de la valeur à l’économie ghanéenne.