L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) du Burkina Faso intensifie ses efforts pour faciliter l’installation des infrastructures de télécommunication dans le pays, en réponse aux inquiétudes croissantes des populations concernant les impacts potentiels sur la santé. Face à la résistance des communautés locales au déploiement de nouvelles tours de télécommunication, l’ARCEP a organisé un atelier du 23 au 25 avril pour informer et sensibiliser les présidents de délégations spéciales (PDS) et leurs équipes.
Ces ateliers, qui ont également eu lieu dans les villes de Bobo Dioulasso et Ouahigouya, visent à équiper les leaders locaux avec des informations précises pour qu’ils deviennent des intermédiaires de confiance dans leurs communautés. Wendlassida Patrice Compaoré, secrétaire exécutif de l’ARCEP, a souligné l’importance de cette démarche pour améliorer l’acceptation des sites radioélectriques et densifier les réseaux de télécommunications pour mieux répondre aux besoins des consommateurs.
À fin septembre 2023, le Burkina Faso enregistrait 26,4 millions de cartes SIM actives, avec un taux de pénétration de 115,6%, et 17,7 millions d’accès à Internet parmi ces cartes. Ce chiffre suggère une surévaluation du nombre réel d’utilisateurs, étant donné la possession de multiples cartes SIM par individu.
