La Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie de la Côte d’Ivoire (BICI-CI) a annoncé des performances financières exceptionnelles pour l’année 2023, enregistrant un bénéfice net record de 16,6 milliards de francs CFA. Cette performance est soutenue par une forte croissance de son produit net bancaire qui a atteint 55,5 milliards de francs CFA, en hausse de 17,4% par rapport à l’année précédente.
Une partie notable de cette réussite provient des gains sur actifs immobilisés qui ont vu une augmentation spectaculaire, passant de 169 millions de francs CFA en 2022 à 2,57 milliards de francs CFA en 2023. Cette hausse s’explique par une augmentation substantielle des effets publics et valeurs assimilées, qui ont bondi de 103,8 milliards de francs CFA en 2022 à 282 milliards de francs CFA en 2023.
Toutefois, la banque a également dû gérer des défis significatifs, notamment une augmentation de ses charges opérationnelles et un coût du risque qui a dépassé le milliard de francs CFA. En dépit de ces obstacles, la BICI-CI a maintenu une trajectoire de croissance forte.
Pour 2024, la banque commence l’année avec un bénéfice net pour le premier trimestre en hausse de 244%, promettant une autre année exceptionnelle. Ce résultat positif est dû en grande partie à l’amélioration des rendements et à une gestion efficace des charges et du coût du risque.
Les investisseurs, y compris ceux de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d’Abidjan, où la banque a une part flottante de 12,95%, suivront attentivement la possibilité d’une annonce de dividendes, continuant ainsi une tendance de distribution observée lors des huit années précédentes. Brandon and McCain Capital, une société d’investissement notable fondée par Ahmed Cissé, est parmi ceux qui espèrent une continuation de cette politique de dividendes.
En plus de son bénéfice net, la BICI-CI détient près de 48,5 milliards de francs CFA de réserves. Néanmoins, la banque doit également naviguer des défis en matière de liquidité et d’exigences réglementaires, y compris une augmentation nécessaire de son capital social pour se conformer aux normes de la Banque centrale.