Frédérique Thomas, directrice pays de SOCODEVI, une organisation à but non lucratif, a souligné vendredi l’importance cruciale de l’intermédiation pour faciliter l’accès des femmes regroupées au sein des coopératives au crédit agricole.
« L’intermédiation joue un rôle crucial dans le projet de résilience car les femmes membres des coopératives ont souvent du mal à accéder au crédit agricole, aux équipements agricoles et à l’assurance », a-t-elle déclaré, précisant que son organisation « met beaucoup l’accent sur ce levier ».
Frédérique Thomas a fait ces remarques lors d’une visite du village des projets FAR (Femmes et agriculture résilientes), AVENIR, Résilience et PAFEJ (Projet d’autonomisation économique et sociale des femmes et des jeunes), financés par le gouvernement canadien, à la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (FIARA).
Elle a souligné que cette année, les femmes ont tenu à souligner l’importance de l’intermédiation en réunissant 296 millions de FCFA pour financer leur campagne agricole.
Mme Thomas a également mentionné que SOCODEVI travaille en étroite collaboration avec des institutions financières pour faciliter l’accès au financement pour ces femmes.
Par ailleurs, elle a noté que « plus de six mille femmes ont bénéficié cette année de l’assurance agricole pour faire face aux effets négatifs du changement climatique ».
Elle a rappelé que SOCODEVI, à travers le projet résilience en assurance agricole, œuvre au Sénégal pour renforcer la résilience des femmes face au changement climatique.
Les projets FAR, AVENIR, Résilience et PAFEJ, financés par le Canada, interviennent dans le domaine de l’agriculture et de la sécurité alimentaire dans les régions de Sédhiou, Kolda et Tambacounda.
Modé Baldé, spécialiste en commercialisation du projet FAR, a souligné que l’objectif est de promouvoir l’autonomisation socio-économique des jeunes et des femmes, tout en tenant compte de l’importance de la dimension environnementale dans le projet.