Les résultats de l’enquête sur les conditions de banque révèlent que les taux d’intérêt débiteurs des banques au sein de l’Union ont augmenté de 4 points de base en février 2024 par rapport au mois précédent. Selon la BCEAO, le taux débiteur moyen, hors charges et taxes, s’est établi à 6,94% en février 2024, contre 6,62% un an auparavant. Cette hausse du coût du crédit bancaire est particulièrement notable au Niger (9,30% contre 6,98%), au Mali (7,96% contre 6,87%), en Guinée-Bissau (9,16% contre 9,05%) et au Bénin (7,26% contre 7,20%). En revanche, une baisse des taux a été observée au Sénégal (6,13% contre 6,72%), au Burkina Faso (7,88% contre 8,08%), en Côte d’Ivoire (6,68% contre 6,74%) et au Togo (7,49% contre 7,52%).
Parallèlement, les taux d’intérêt créditeurs sur les dépôts à terme ont diminué de 13 points de base, s’établissant à 5,22% contre 5,35% le mois précédent et 5,30% un an plus tôt. La rémunération des dépôts a baissé en Guinée-Bissau (3,50% contre 4,75%), en Côte d’Ivoire (4,40% contre 5,25%), au Togo (5,52% contre 5,68%) et au Mali (5,39% contre 5,50%).
Cependant, une augmentation des taux d’intérêt créditeurs a été observée dans d’autres pays de l’Union, notamment au Burkina Faso (5,90% contre 5,27%), au Bénin (5,72% contre 5,25%), au Niger (6,03% contre 5,71%) et au Sénégal (5,61% contre 5,60%). Ces fluctuations illustrent la diversité des conditions économiques et financières au sein des pays membres de l’Union.